Censure et culture sous l’ancien rĂ©gime

19,95 

» Sans la libertĂ© de blĂąmer, il n’est point d’Ă©loge flatteur. » Les cĂ©lĂšbres mots de Figaro, qui fondent la libertĂ© de la presse, sont l’aboutissement de trois siĂšcles de dĂ©bats, dont cet ouvrage retrace les grandes Ă©tapes.

De la crĂ©ation de l’Index romain au systĂšme de la permission tacite, la libertĂ© d’expression a en effet une longue histoire. Elle commence dans la seconde moitiĂ© du XVe siĂšcle lorsque se multiplient les voix contestataires de l’ordre Ă©tabli. Mais les pouvoirs des censeurs _ Sorbonne, Parlement, Conseil du roi, AssemblĂ©e du clergĂ© _ ont souvent des objectifs diffĂ©rents et leur rivalitĂ© favorise en fait un certain pluralisme de la pensĂ©e.

Dans la France d’Ancien RĂ©gime, le contrĂŽle culturel a une autre dimension: c’est la formation des esprits, par l’Ă©ducation, la prĂ©dication, la lecture, la propagande. L’Etat s’intĂ©resse avant tout Ă  la formation des Ă©lites et nĂ©glige la culture populaire, dont seule s’occupe l’Eglise. Paradoxalement, le pouvoir royal, en s’affirmant, a affaibli la censure en mĂȘme temps qu’il a accru le fossĂ© culturel entre une Ă©lite, de plus en plus ralliĂ©e aux vues profanes et terrestres de l’Etat, et des couches populaires entretenues dans des espoirs eschatologiques par l’Eglise.

Georges Minois, agrĂ©gĂ© et docteur en Histoire, docteur d’Etat, est membre du Centre international de recherches et Ă©tudes transdisciplinaires (CIRET). Historien des mentalitĂ©s religieuses et des rapports Eglise-pouvoirs, il a publiĂ© de nombreuses Ă©tudes dans ce domaine, en particulier, chez Fayard, Le Confesseur du roi, L’Eglise et la science, l’Eglise et la guerre, Histoire des enfers.

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» Sans la libertĂ© de blĂąmer, il n’est point d’Ă©loge flatteur. » Les cĂ©lĂšbres mots de Figaro, qui fondent la libertĂ© de la presse, sont l’aboutissement de trois siĂšcles de dĂ©bats, dont cet ouvrage retrace les grandes Ă©tapes.

De la crĂ©ation de l’Index romain au systĂšme de la permission tacite, la libertĂ© d’expression a en effet une longue histoire. Elle commence dans la seconde moitiĂ© du XVe siĂšcle lorsque se multiplient les voix contestataires de l’ordre Ă©tabli. Mais les pouvoirs des censeurs _ Sorbonne, Parlement, Conseil du roi, AssemblĂ©e du clergĂ© _ ont souvent des objectifs diffĂ©rents et leur rivalitĂ© favorise en fait un certain pluralisme de la pensĂ©e.

Dans la France d’Ancien RĂ©gime, le contrĂŽle culturel a une autre dimension: c’est la formation des esprits, par l’Ă©ducation, la prĂ©dication, la lecture, la propagande. L’Etat s’intĂ©resse avant tout Ă  la formation des Ă©lites et nĂ©glige la culture populaire, dont seule s’occupe l’Eglise. Paradoxalement, le pouvoir royal, en s’affirmant, a affaibli la censure en mĂȘme temps qu’il a accru le fossĂ© culturel entre une Ă©lite, de plus en plus ralliĂ©e aux vues profanes et terrestres de l’Etat, et des couches populaires entretenues dans des espoirs eschatologiques par l’Eglise.

Georges Minois, agrĂ©gĂ© et docteur en Histoire, docteur d’Etat, est membre du Centre international de recherches et Ă©tudes transdisciplinaires (CIRET). Historien des mentalitĂ©s religieuses et des rapports Eglise-pouvoirs, il a publiĂ© de nombreuses Ă©tudes dans ce domaine, en particulier, chez Fayard, Le Confesseur du roi, L’Eglise et la science, l’Eglise et la guerre, Histoire des enfers.

Estado

Aceptable

NĂșmero de pĂĄginas

336

Editorial

Fayard

Idioma

ISBN

9782213594453

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